Pour moi, la naturopathie représente avant tout une forme de sagesse et de respect du vivant. C’est un chemin de vie que l’on choisit en conscience, une véritable démarche qui nous reconnecte avec ce que nous sommes, qui nous redonne confiance dans notre capacité à vivre… naturellement.
La naturopathie est une approche globale de la santé qui utilise un ensemble de techniques toutes naturelles, qui ont pour objectif de renforcer l’organisme et stimuler son pouvoir d’auto-guérison.
C’est une approche holistique qui considère l’humain dans son entièreté, aussi bien physique que mentale, et qui tient compte également de son état émotionnel.
L’humain, comme tout être vivant, s’incarne d’une manière complexe entre énergie, vitalité, ressentis physique et psychique.
Tenir compte de l’ensemble de ce qui le compose donne une vision complète de l’être, proche de ce que nous sommes et respectueuse du vivant.
Le principe de la naturopathie sera de rechercher la cause du symptôme plutôt que de se focaliser uniquement sur lui.
Ça ne veut pas dire qu’on ne va pas essayer de le soulager, mais l’intérêt premier sera d’aller creuser pour chercher les racines du problème et ne pas juste se contenter de la partie visible, sinon le symptôme risque de réapparaître sans cesse… Un peu comme si vous coupiez une mauvaise herbe sans jamais enlever la racine.
La naturopathie nous invite à être à l’écoute du corps et de ses processus biologiques.
C’est une approche qui respecte le rythme, les besoins fondamentaux du vivant, et qui ne cherchera pas à être, avant tout, interventionniste.
Ce chemin de la nature nous conduit au cœur de nous même, nous apprend à faire confiance à la sagesse du corps, à notre capacité d’auto-guérison.
C’est un chemin qui nous reconnecte à notre médecin intérieur, à cette intelligence du corps qui cherchera par tous les moyens à retrouver l’équilibre, à prioriser la vie.
On appelle cette intelligence la Force Vitale.
La notion de « terrain » en naturopathie fait référence à ce qu’on appelle notre « milieu intérieur ». Il est, en quelque sorte, le terreau dans lequel s’épanouit, avec plus ou moins de facilité, notre jardin intérieur.
Ce terrain peut être favorable à la vie, équilibré, bien irrigué, les plantes peuvent croître et s’épanouir… ou bien ce terrain peut être appauvri, aride et les déséquilibres s’installent petit à petit.
L’approche naturopathique cherchera à aller dans le sens de la vie, à rééquilibrer et renforcer le terrain si le besoin s’en fait sentir.
En naturopathie on prend en considération la personne, telle qu’elle est, sans jugement.
L’écoute proposée sera avant tout attentive et dénuée d’à priori.
En naturopathie nous partons du principe que chacun détient les clés de son propre bien-être, que nous avons les réponses en nous, et que souvent, il ne nous manque que l’espace pour les conscientiser et les verbaliser.
« Un esprit sain va soutenir la santé du corps. Un esprit chargé de négativité peut aller si fort à l’encontre du corps qu’une maladie va se créer.
La Grande Femme qui Marche nous enseigne a honorer les besoins de notre corps en équilibrant l’activité physique, nos particularités, une nourriture saine, un sommeil régulier et l’hygiène. »
« Le défi sera de consentir à lâcher notre peur d’agir, mais aussi de trouver l’équilibre entre activité et repos, relaxation, retour à soi. »
Ces deux citations sont extraites du livre de Jamie Sams « Les 13 Mères Originelles » qui nous enseigne la sagesse des femmes amérindiennes.
De mon point de vue, à travers cet enseignement, elle parle de l’essence même de la naturopathie.